Le sommeil de l’adolescent un sujet de discorde
Le sommeil et l’adolescence ne font pas toujours bon ménage. Avec l’arrivée de l’adolescence, la vie de parent n’est plus forcément un fleuve tranquille si tant est qu’elle le fut avant….. Un des problèmes récurrent tourne autour du sommeil. A partir de 13/14 ans, les adolescents font de la résistance pour aller se coucher. En outre, ils disposent de nombreuses stratégies retardatrices. Ils mènent un combat souvent épuisant pour les parents. Les adolescents doivent dormir entre 8 et 9 heures par jour. L’heure idéale du coucher est 22 h. Autant dire que c’est un vœu pieu et que peu réussissent ce prodige qui consiste à avoir son ado au lit à cette heure.
A l’âge de l’adolescence, l’affirmation de soi passe par la maîtrise de son temps, l’opposition à l’autorité parentale, la recherche d’indépendance, montrer que l’on sort de l’enfance….Par ailleurs, les distractions ne manquent pas. Ce sont SMS avec les amis, jeux sur l’ordinateur, réseaux sociaux, film en streaming, musique à volonté. La panoplie est grande et les bonnes raisons sont multiples pour retarder le coucher. Dans la plupart des cas, l’utilisation des écrans d’ordinateur ou de smartphone dérègle l’hormone du sommeil (la sécrétion de mélatonine). La lumière qui excite le cerveau au moment précisément où le retour au calme devrait faciliter l’endormissement. A cela s’ajoute la modification du rythme lié à l’arrivée de la puberté. Enfin, plus l’adolescent s’émancipe, plus les weekends sont l’occasion de sorties nocturnes qui ajoutent un nouveau décalage dans l’arrivée du sommeil.
Le sommeil : un enjeu fondamental
Une bonne hygiène de vie implique un sommeil équilibré. Ce sommeil a des conséquences sur la mémoire, la concentration et à termes permet d’améliorer les capacités d’apprentissage. Le déficit contribue à augmenter les facteurs d’irritabilité, diminue les défenses immunitaires et les risques de somnolence diurne. Autant de facteurs qui ne permettent pas de gérer le stress occasionné par les études. On peut aisément corréler une partie des échecs scolaires à des couchers trop tardifs qui prive l’adolescent d’une récupération suffisante.
Certains parents doivent donc livrer un combat quotidien mais essentiel pour la santé de leur adolescent. Au-delà du dialogue nécessaire, la sophrologie peut apporter des solutions pour que l’adolescent puisse davantage maîtriser la phase d’endormissement.
Sommeil : l’aide de la sophrologie
Avant de commencer réellement la séance de sophrologie, il est important d’avoir un entretien avec le jeune. Il faut connaitre son hygiène de vie et son cycle de sommeil. Il sera fort à propos pour le thérapeute, de lui donner des conseils ou informations dans ce domaine. En effet, l’adolescent est souvent de principe en opposition avec ses parents. Dès lors, des explications extérieures à la famille peuvent avoir une résonance importante sur son quotidien.
Ainsi, il est primordial pour le jeune de comprendre de manière scientifique l’effet néfaste de tout ce qui peut stimuler son cerveau et perturber son sommeil. Puis, il lui faut réaliser les besoins en sommeil d’un adolescent de son âge et les comparer avec le temps qu’il dédie au sien. Ensuite si ce dernier manifeste le désir de retrouver un meilleur sommeil il va s’appliquer à créer des rituels d’endormissement de son choix.
Se connecter à soi par la sophrologie
Grâce à la sophrologie l’adolescent va apprendre à se connecter à ses sensations corporelles. En effet prendre conscience de l’importance des signes annonciateurs de sa fatigue et de l’envie de dormir. Repérer les yeux qui clignent, les bâillements, la baisse de la température du corps…Il va libérer toutes ses tensions corporelles et renforcer la présence de son corps dans sa conscience. Par des exercices de visualisations positives de son endormissement et des différents moments de sa nuit, il va reprendre confiance en son sommeil. Il gagnera progressivement en qualité. Ainsi en quelques séances et avec un entraînement personnel chez lui, l’adolescent va retrouver le plaisir de s’abandonner au sommeil. Dès lors, il va découvrir le lâcher prise et de ne plus subir un état de somnolence quotidien . Rapidement ses relations avec son entourage s’amélioreront. Il sera plus disponible dans ses études et sa concentration sera plus soutenue.
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