L’annonce du cancer est perçue comme un moment d’une brutalité extrême, comme si le monde s’arrêtait. Ce diagnostic fait émerger toute une palette d’émotions : la peur de mourir, l’angoisse des traitements, le désarroi, la tristesse, voire le déni. A cela s’ajoute l’anxiété d’anticipation. En effet, pour lutter contre l’emprise des émotions il est fréquent de chercher des informations sur le net pour se sentir pro actif, avoir l’impression de combattre déjà la maladie, envie de se rassurer.
L’annonce du cancer ne se fait pas obligatoirement dès que l’on a en mains les résultats de prise de sang, d’IRM etc…. Pour avoir une réponse franche et précise il va falloir attendre de rencontrer le chirurgien et cette période d’attente et forcément difficile, où trouver les bonnes informations ? Certainement pas sur internet sauf en ce qui concerne 4 sites ou associations fiables :
Rose up ,
Imagyn (spécialisée dans les cancers gynécologiques)
Ligue contre le Cancer, cette dernière a des antennes un peu partout en France et un numéro 0800940939 d’écoute, aide et soutien.
L’annonce du cancer: un changement de statut
L’annonce du cancer, c’est la frontière entre la vie d’avant et celle de la maladie, la vie d’après. Dès lors il va vous falloir en informer vos proches et amis et cela est déjà une première épreuve. En effet le cancer affecte le corps, l’esprit et la vie quotidienne du malade, ainsi que celle du/de la partenaire, des enfants, amis et connaissances… annoncer cette maladie dont on ne sait si on va en guérir. Passer du statut de bien portant au statut de malade, et pour combien de temps ?
L’annonce du cancer : la peur
Une émotion particulièrement intense à l’annonce de la maladie, c’est la peur. Elle provoque alors des symptômes physiques: sensation de gorge nouée, de nœud dans l’estomac, problèmes respiratoires, mains moites, tremblements, etc. Sur le plan psychologique les questions sans réponses affluent et insécurisent. Sera-t-il possible de continuer à travailler? Comment s’occuper de la famille ? La question du sens de la vie nous rattrape. Dès lors, l’on se demande, non sans inquiétude, comment gérer toutes ces peurs.
La sophrologie : un soutien dès l’annonce du cancer
Le stress a des répercussions immédiates sur le corps. En effet il va provoquer des tensions diverses et modifier la respiration qui va alors refléter notre état émotionnel. Une respiration très souvent thoracique, qui vous empêche de vous oxygéner correctement, peut vous amener à faire une crise d’angoisse. Ainsi dès les premières séances vous allez apprendre à respirer correctement. Peu à peu, vous libérez vos tensions, retrouvant ainsi le contrôle de votre état émotionnel. Ainsi, vous affrontez mieux de nouvelles situations.
Enfin la visualisation dans un état de veille et sommeil, va vous apporter du bien-être. En effet en vous contactant à des souvenirs heureux ou à des pensées positives, votre cerveau va sécréter de l’endorphine, appelée aussi « l’hormone du bonheur ».
La sophrologie : se contacter à ses ressources
La sophrologie travaille sur l’activation du positif en soi car dès l’annonce du cancer on est traversé par des pensées négatives. Il est avéré scientifiquement, que le cerveau est programmé pour se concentrer sur le négatif. C’est ainsi que nous avons survécu en tant qu’espèce. Cela explique donc pourquoi il nous est si difficile d’atteindre le bien-être ou d’ « être » un peu plus heureux. Pour contrer ce phénomène, la sophrologie aide à combattre les pensées négatives en état de conscience modifié, et ce, tout au long du parcours oncologique
La sophrologie peut vous accompagner tout au long de votre parcours, de l’annonce à la rémission.
Pour me contacter : www.sophrologiepourmoi.com
Sophrologue certifiée depuis 2008 et formée en sophrologie et cancer du sein par le Dr Marie-André Auquier (école caycédienne Paris 15) – Vécu personnel du cancer –
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