Grossesse mal vécue
La grossesse mal vécue n ‘est pas anodine et touche parfois les femmes pour qui attendre un enfant ne rime pas forcément avec allégresse mais tristesse , stress et bien d’autres synonymes encore. Ainsi, toutes ces émotions négatives engendrent de la culpabilité vis-à-vis du bébé et de la colère envers l’entourage qui ne parle que du bonheur de la maternité. En outre de nombreuses femmes vous font part de leur propre expérience sans que vous leur demandiez quoi que ce soit. D’autres vous posent des questions précises sur votre grossesse ou vous font des démonstrations affectives ou tactiles. Cette situation crée une intimité que vous ne souhaitez pas avoir. La maternité, la grossesse, la famille qui s’agrandit sont autant d’images véhiculant l’idée d’un bonheur assuré, une joie partagée.
Les neuf mois d’attentes ne sont que projets et douceur de vivre. Cependant, entre cette image idyllique et la réalité il y a des nuances….
Grossesse mal vécue : les raisons physiques
Certaines femmes ont une grossesse mal vécue pour des raisons physiques. En effet lors de la grossesse certains désagréments interviennent. Mais, ils sont plus ou moins intenses ou nombreux selon les personnes. C’est ce qui peut justifier une vision pessimiste de cette attente de 9 mois. Ainsi certaines femmes souffrent de nausées. Mais celles-ci peuvent être si fortes qu’elles vomissent régulièrement. Alors que pour d’autres un peu d’homéopathie fera passer les symptômes.
Ce sera la même chose pour tous les autres effets négatifs : masque de grossesse, douleurs dans les seins, constipation, aigreurs d’estomac, tendinites aux bras et aux jambes , douleurs dorsales et lombaires, sciatique, migraines, vergetures, hémorroïdes, infections urinaires et vaginales, mal aux gencives, problèmes respiratoires, kilos superflus.
Dans cette liste qui pourrait paraître effarante pour une jeune maman, il est bien entendu que l’on ne peut avoir tout cela en même temps. Certaines traverseront leur grossesse avec deux ou trois affections pré cités. Dès lors les mamans souffrant de nombreux symptômes, le mot grossesse s’associe au mot maladie. Pour elles être enceinte c’est être immanquablement malade jusqu’à l’accouchement.
Grossesse mal vécue : les raisons psychologiques
Une grossesse mal vécue est avant tout une souffrance pour la maman avec des conséquences potentielles pour l’enfant. Les raisons psychologiques qui amènent la maman à rejeter le fait d’être enceinte sont différentes selon chacune. Cela peut être dû à la peur du premier enfant, peur de ne pas être à la hauteur, d’être une mauvaise mère. La maman peut être aussi déçue entre la représentation idéale qu’elle avait de la maternité. Pour d’autres une maternité non attendue est un frein à des projets professionnels et à leur féminité.
Elles contrôlent moins leur corps et leur image et vont vers cet inconnu qu’est l’accouchement. Certaines mères sont obligées de passer une partie de leur grossesse alitées sous peine de perdre leur bébé et leur rejet de la grossesse s’explique par cette contrainte.
D’autres ont subi une césarienne pour leur premier accouchement et redoutent que cela se reproduise. Enfin les mamans ayant déjà des enfants doivent quotidiennement s’occuper d’eux et gérer leur activité professionnelle et la vie domestique. La grossesse leur paraît alors difficile à vivre comme un moment de bonheur, ayant peu de temps pour se connecter à leur bébé et se reposer.
La sexualité peut aussi être une source d’angoisse pour la maman enceinte. En effet si elle a des infections urinaires ou vaginales cela perturbe les rapports. Elle peut avoir moins d’appétit sexuel, avoir une mauvaise image de son corps. Elle peut craindre que les rapports ne fassent mal à son bébé, se sentir plus mère que femme. Par cet état de fait, la peur d’avoir des mauvaises relations dans le couple peut l’angoisser.
Grossesse mal vécue : des raisons matérielles
L’arrivée d’un enfant supplémentaire dans une famille peut être mal vécue. Notamment si elle soulève des problèmes d’ordre matériel : logement trop petit, manque d’argent, situation financière incertaine. Dès lors la grossesse est mal vécue parce qu’anxiogène et problématique. Cette situation est parfois malheureusement le point de départ d’une mésentente dans le couple. Ce sont des conséquences douloureuses qui vont jusqu’à la séparation.
La sophrologie : pour mieux gérer ses angoisses
Quelques séances de sophrologie avant l’accouchement vont aider la future maman à mieux contrôler ses angoisses. Ainsi c’est accepter davantage les changements et désagréments physiques. Progressivement, en travaillant sur les sensations corporelles agréables et sur des visualisations positives après l’accouchement, elle retrouvera une meilleure estime d’elle-même.
Se faire accompagner par une sophrologue au cours de sa grossesse ne pourra être que bénéfique pour la maman et la venue de l’enfant. Elle sera écoutée dans ses angoisses et les séances seront conduites en fonction de son état intérieur pour l’amener vers le bien être.
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