Le bien-être des salariés devient un enjeu majeur pour les entreprises. Quelles que soient les configurations adoptées par celles-ci, elles devront intégrer le fait que le salarié ne peut pas venir travailler dans un environnement où il ne se sent pas bien.

Le choix de la qualité de vie dans l’entreprise

Privilégier la qualité de vie dans l’entreprise relève de plus en plus d’une stratégie et d’une vision à long terme. C’est un atout majeur pour limiter l’absentéisme, motiver les collaborateurs et attirer les talents. C’est aussi un moyen de  garantir les performances de l’entreprise. La qualité de vie au travail se mesure et fait partie des indicateurs clés pour certains investisseurs. De nouveaux mots apparaissent dans le jargon  professionnel : chief happyness officier, flex desk, greenwashing

Des espaces pensés pour le bien-être au travail

Les open spaces bruyants, étendus sur des surfaces invraisemblables sont peut-être en voie de disparition. Ce qui importe dorénavant, c’est la convivialité, le confort et l’esprit collaboratif. De plus, les entreprises tendent de plus en plus à offrir différents services à leurs salariés : pressing, conciergerie, cafétéria de qualité, coiffure, etc. Certes, ce n’est que le début d’une évolution, mais celle-ci pourrait s’accélérer sous la pression de la génération Z très attachée à ses conditions de vie. Elle est  peu disposée à tout sacrifier pour l’employeur. Dès lors, le bien-être au travail est en passe de devenir un enjeu de recrutement.

Le bien-être des salariés par la sophrologie

Certaines entreprises, parfois via leur comité d’entreprise, proposent des séances de sophrologie comme activité de détente et de relaxation. Pendant la pause déjeuner, les salariés se retrouvent et apprennent avec l’aide d’un sophrologue les techniques de base pour gérer leur stress. Ce sont des séances collectives d’une heure. Ainsi, elles permettent pour un coût modeste de découvrir ou s’entraîner à mieux respirer et prévenir les situations de stress. Certes, le bien-être au travail dépend de multiples facteurs tels les modes de management ou la nature des objectifs assignés aux salariés. Mais le mouvement général indique une tendance lourde que les entreprises ne peuvent plus ignorer.