Après le burn out, le bore out et le brown out, un nouveau syndrome touche
le monde professionnel, le blurring.
Le burn out ou syndrome d’épuisement professionnel
Le burn out touche de plus en plus de catégories socio-professionnelles voir même les enfants. La personne ne trouve plus les ressources nécessaires pour s’adapter aux exigences requises par son métier. Il s’ensuit alors un stress chronique qui la mène tout droit à l’épuisement, au dégoût de vivre.
Le bore-out ou syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui
S’ennuyer au travail, avoir des plages où l’on a le temps d’aller surfer sur internet, lire ses mails et la presse semble faire rêver certains. Cela ne peut être que de courte durée sous peine de perdre l’estime de soi. Progressivement s’installe le doute quant à sa valeur professionnelle. La démotivation s’installe. Comme pour le burn out, la personne ne trouve plus de ressources en elle pour se lever le matin et partir travailler. Elle sombre dans l’apathie, l’ennuie, la dépression.
Le brown out ou syndrome d’épuisement professionnel par les valeurs
Le brown out est lié à l’ennui, à une chute de motivation par sous-charge de travail et la perception. Ainsi le salarié perçoit les tâches à effectuées comme dénuées de sens et de valeurs. Ce syndrome s’installe insidieusement et creuse son sillon lentement. Il est nourrit par les pensées négatives, la rumination mentale, le stress et le manque de solutions pour améliorer sa situation professionnelle.
Le blurring lié à l’emprise des technologies sur la vie privée et professionnelle
Selon la définition du dictionnaire, le verbe « to blur » signifie « s’estomper » « s »effacer ». Les salariés et en particulier les cadres sont les plus touchés par le blurring . En effet ils travaillent souvent aussi bien chez eux qu’au bureau, sont 7 jours sur 7 connectés au travail sans s’imposer de cadre horaire. De ce fait il sont de moins en moins disponibles dans leur vie privée et leur santé peut-être menacée. Ce cordon invisible entre le salarié et son entreprise entretient un stress et une charge mentale
La sophrologie : une aide pour faire face au blurring
Le point commun de tous ces syndromes étant le stress, la sophrologie offre des outils cognitifs et physiques pour mieux le gérer. L’hyper connexion engendre un stress non conscient voir addictif, hypnotique. Après un dialogue ou anamnèse avec le sophrologue pour déterminer vos objectifs, il va être important dans un premier temps de parvenir à se connecter à soi et non plus à des objets technologiques. Apprendre à respirer, à relâcher les tensions, vivre son corps dans l’instant présent. Puis progressivement, retrouver un espace de paix intérieure et par la visualisation prendre de la distance avec ses comportements addictifs. Enfin prendre conscience de ses valeurs profondes pour les ancrer en soi . Etre plus acteur de sa vie et la traverser en conscience, de manière plus responsable.
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