Préparer son entretien de recrutement est plus que nécessaire et cette préparation doit être aussi minutieuse que possible. Les recruteurs sont de plus en plus formés et l’entretien répond à des critères précis et une démarche structurée. La persistance d’un fort taux de chômage donne aux employeurs toute latitude dans leurs critères de choix. L’entretien est l’ultime épreuve qui vient souvent après de longs mois de recherches pour ceux qui sont sans emploi depuis longtemps. Il serait dommage de négliger la préparation et ne pas prendre en compte les facteurs de stress.
Comprendre les finalités de l’entretien
Le but de l’entretien de recrutement est de fournir à l’entreprise les éléments tangibles, appréciables et les plus objectifs possibles pour décider ou non si vous pouvez l’intégrer. Il y a donc un certain nombre de règles précises qui sont plus ou moins standardisées et dont les modalités sont adaptées aux spécificités de l’entreprise. Il s’agit d’un dialogue entre deux (parfois trois personnes) basé sur l’échange. Pour le recruteur, l’entretien vise à vérifier que vous avez les compétences pour le poste. Il doit s’assurer que vos aptitudes correspondent réellement au déclaratif de votre CV. Il doit également être certain que vos motivations sont réelles et que votre candidature se distingue des autres. Pour le recruteur, l’enjeu est de ne pas commettre d’erreur en recrutant une personne non adaptée ou en laissant partir un candidat au potentiel sous-évalué. Le recruteur peut-être indifféremment le DRH, le supérieur hiérarchique, le chef d’entreprise lorsqu’il s’agit d’une Entreprise de Taille Intermédiaire (ETI). Pour certains postes, ce sont souvent trois entretiens avec des objectifs différents et conduits par plusieurs personnes
Le déroulement de l’entretien
L’entretien répond à un certain nombre de règles. Il y a plusieurs formes d’entretien : le face à face, l’entretien collectif (plusieurs personnes vous interrogent), le jury pour les administrations et établissements publics. Certaines entreprise ont recours à des psychologues qui utilisent des tests psychotechniques. Il faut les connaître et s’y préparer.
Dans tous les cas vous devez arriver à l’heure, connaître les règles vestimentaires de l’entreprise (pas de costume cravate dans une start up de design, pas de veste rose dans une banque). Bien évidemment, il faut éviter les sujets politiques. En outre il est conseillé de ne pas critiquer vos précédents employeurs, ne pas vous surestimer et ne pas mentir. L’entretien est un acte de communication par excellence. En premier lieu, vous devez veiller à poser votre voix. Ni cassante, ni hésitante, elle doit être juste et refléter votre état intérieur. Mal posée, elle trahira vos doutes, votre excès d’assurance ou toute autre fragilité que vous souhaitez dissimuler. Le non-verbal est également un acte de communication. Vos bras, vos mains indiquent si vous êtres crispés, sur la défensive ou bien si vous êtes détendus, en confiance et suffisamment sûr de vous.
Enfin, la posture générale compte également et offre de nombreux indicateurs sur votre personnalité. Vous ne devez pas être assis sur le bout de la chaise.Cette posture traduirait un manque de confiance en vous. Etre avachi dans le siège indique une désinvolture de mauvais augure pour le recruteur.
Les grandes phases et les points clefs
Le déroulement de l’entretien respecte en général l’articulation suivante : présentation du candidat, compréhension du besoin de l’entreprise, argumentation du candidat sur la pertinence de sa candidature, questions du (des) recruteur(s), échanges et conclusion. Soyez précis, structuré et concis dans vos réponses. La précision indique votre connaissance des problématiques ou votre culture professionnelle. La structuration rassure tout employeur et la concision permet de ne pas vous étaler. En outre, il f faut prendre en compte le fait que le recruteur en est à son énième entretien.
Enfin respectez toutes les règles de politesse que l’émotion pourrait vous faire oublier. Ne pas rentrer dans un bureau sans y avoir été invité, ne pas s’asseoir avant le signal, se lever si une autre personne se joint à vous pendant l’entretien. Tous ses signes comptent et indiquent votre rapport à la vie sociale et collective.
Préparer son entretien de recrutement
On ne se lance pas dans un entretien sans préparation. La première des préparations relève de l’aspect technique proprement dit. Tout ce qui fait l’intérêt de votre candidature doit être passé en revue : formation, expérience, faits marquants, plus-value pour l’entreprise etc. Il faut également recenser vos points forts et vos axes de progrès. Le deuxième grand axe concerne l’acte de communication. Il faut s’entraîner à poser sa voix, respirer, adopter les bons gestes et les bonnes postures. Ces exercices peuvent être filmés ou être faits avec l’aide d’un regard extérieur. Ainsi, en multipliant les répétitions, en traquant les points faibles, vous pouvez mieux visualiser les étapes et intérioriser mentalement le déroulement de l’épreuve.
Cette visualisation revêt une importance de premier ordre. En effet, elle vous permettra de passer l’entretien en ayant déjà le fil conducteur en tête. Vous éviterez les mauvaises surprises. Vous aurez l’impression d’avoir déjà vécu la scène.
L’aide de la sophrologie pour préparer son entretien de recrutement
Lorsque les enjeux sont cruciaux ou que le stress peut avoir des conséquences néfastes, la sophrologie aide à mieux préparer son entretien de recrutement. Elle apporte des outils pour mieux visualiser l’enchaînement des étapes et permet également de maîtriser les techniques de respiration et de relaxation utiles pour le contrôle de la voix et du corps.
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